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À la nuit tombée, quand les enfants se glissent sous les draps. Quand les dernières lumières s’éteignent et que le silence s’installe peu à peu. Quand seul le doux souffle de la respiration des enfants emplit la maison et que les derniers rais du soleil couchant disparaissent derrière l’horizon alors d’étranges choses se produisent… Nous ne sommes peut-être pas si seuls quand les bras de Morphée nous emmènent aux pays des rêves. Mais chut, c’est un secret ! Et si tu veux connaître la suite de l’histoire, je vais te la chuchoter dans le creux de l’oreille, mais surtout ne la répète à personne ! Histoire animée, racontée par Coralie Loridon, 27 pages.
Les + de l'histoire :
Une histoire pour accompagner les enfants qui ont parfois peur de se coucher le soir.
Voilà, c'est fait ! Les Boulotopifs sont publiés sur le site Whisperies depuis cet après-midi. Un grand merci à Benjamin Malet pour ses super dessins ! , à Coralie Lrdn pour sa voix et à toute l'équipe de Whisperies !
Émission Répliques du 28/10/17, France Culture : "The Square, c'est un film autour de l'art contemporain, un art contemporain qui n'est même plus fait de toiles mais d'installations et de performances d'une terrible pauvreté et prévisibilité et ce film dit la fin de l'art qui signe peut être aussi la fin d'une civilisation. Quand la beauté ne dit plus rien à personne, tout s'effondre et il ne reste dans les décombres de la civilisation européenne qu'un politiquement correct lui-même complétement hagard et déboussolé." Alain Finkielkraut
"Ce qui me semble, à moi, le plus haut dans l’Art (et le plus difficile), ce n’est ni de faire rire, ni de faire pleurer, ni de vous mettre en rut ou en fureur, mais d’agir à la façon de la nature, c’est-à-dire de faire rêver. Aussi les très belles œuvres ont ce caractère. Elles sont sereines d’aspect et incompréhensibles. Quant au procédé, elles sont immobiles comme des falaises, houleuses comme l’Océan, pleines de frondaisons, de verdures et de murmures comme des bois, tristes comme le désert, bleues comme le ciel. Homère, Rabelais, Michel-Ange, Shakespeare, Goethe m’apparaissent impitoyables. Cela est sans fond, infini, multiple. Par de petites ouvertures on aperçoit des précipices ; il y a du noir en bas, du vertige. Et cependant quelque chose de singulièrement doux plane sur l’ensemble ! C’est l’éclat de la lumière, le sourire du soleil, et c’est calme ! c’est calme ! et c’est fort, ça a des fanons comme le bœuf de Leconte".
L’album Flaubert est le 11ème album de la Pléiade consacré à cet écrivain illustre qui en compte à présent 55. Il a fallu, chose étonnante, attendre le 11ème ouvrage pour qu’un album consacré à l’auteur de Madame Bovary, l’Education sentimentale, Salammbô, Bouvard et Pécuchet paraisse.
Cet album de la pléiade comme les autres est une iconographie commentée : une biographie agrémentée d’illustrations (photos, dessins, peintures, schémas, extraits de manuscrits…).
L’album Flaubert dont toutes les illustrations sont en noir et blanc comporte 220 pages. Les deux auteurs de l’iconographie réunie et commentée sont Jean Bruneau et Jean A. Ducourneau. Cet ouvrage plaira à tous ceux qui vénèrent le grand homme, celui qui a livré à la postérité selon la formule du quotidien l’Excelsior en 1910 et qui avait enquêté auprès d’un public lettré, le « plus beau roman de la langue française ».
Madame Bovary est un chef d’œuvre non pas par son histoire, l’histoire ordinaire d’un anti-héros, Emma Bovary, épouse désœuvrée d’un médecin de campagne, Charles, qui mène une existence banale et sans trop d’intérêt au fond de la Normandie en 1830 mais plutôt par le culte du style, un souci de perfection voire une rage que Flaubert pousse jusqu’à corriger et reprendre 6 fois un même passage.
Antoine Albalat (1856-1935) qui a écrit Le travail du style nous apprend (page 228 ; Comment on devient écrivain suivi de Le travail du style enseigné par les corrections manuscrites des grands écrivains, Editions Fantasy éditions (4 octobre 2016)) qu’il écrivait 2 pages par semaine, vingt-cinq pages en six semaines. « Il s’applaudissait d’avoir terminé en quatre semaines quinze pages et, de juillet à fin novembre, une scène. »
Flaubert écrivait en 1852 à Louise Colet, sa maîtresse : « … un style qui serait beau, que quelqu’un fera à quelque jour, dans dix ans, ou dans dix siècles, et qui sera rythmé comme le vers, précis comme le langage des sciences, et avec des ondulations, des ronflements de violoncelle, des aigrettes de feux, un style qui vous entrerait dans l’idée comme un coup de stylet, et où votre pensée enfin voguerait sur des surfaces lisses, comme lorsqu’on file dans un canot avec bon vent arrière. »